Le comité de Voiron visite le tribunal judiciaire de Grenoble le 8 novembre 2024

Par l’intermédiaire de Catherine Lanza-Perret, présidente au tribunal correctionnel et légionnaire du comité, une délégation de 15 personnes conduite par Robert Ducos, président du comité de Voiron, a été reçue par le premier président de la cour d’appel de Grenoble, M. Christophe Courtalon et par M. Benoît Bachelet, secrétaire général auprès du procureur général, Christophe Barret, membre de la SMLH, empêché par des impératifs extérieurs.

Après une courte information sur le palais de justice inauguré en 2002, à l’architecture de verre et d’acier, offrant une belle luminosité des halls ouverts au public, communément appelés salle des pas perdus, et se voulant le symbole de la transparence de la justice, c’est en salle que nous avons pu en apprendre un peu plus sur ce pouvoir régalien en Isère…et au-delà. Ainsi, le 1^e président a détaillé l’histoire de la justice en Dauphiné, remontant à l’époque du règne de Louis XI pour en venir à l’organisation territoriale actuelle de la cour d’appel de Grenoble, dont l’autorité et le champ d’action s’étendent sur les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes, soit sur une population légèrement supérieure à 2 millions d’habitants, dont 1,4 million en Isère.

À la tête de la cour d’appel de Grenoble, Christophe Courtalon, magistrat du Siège et son homologue du parquet, Christophe Barret, représentant le ministère public, doivent veiller au bon fonctionnement des tribunaux judiciaires de Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne.  On a pu retenir que les effectifs (de l’ordre de 800 magistrats, fonctionnaires et autres contractuels) n’étaient pas tout à fait à la hauteur des tableaux d’effectifs théoriques et que les budgets de fonctionnement et d’investissement étaient insuffisants pour maintenir la fluidité et la bonne instruction des dossiers au-delà du troisième trimestre. Après avoir répondu  aux différentes questions des participants, Christophe Courtalon et Benoît Bachelet nous ont fait visiter deux des salles d’audience du tribunal judiciaire (ouvertes au public lors des audiences dites publiques) et une zone non ouverte au public, à savoir les geôles, dans lesquelles les prévenus incarcérés, attendent d’être reçus en audience sous la bonne garde des forces de l’ordre.

Enfin, un cocktail apéritif clôturait cette matinée riche d’enseignement et éclairante quant aux problématiques diverses qui se posent au quotidien aux hommes et aux femmes qui rendent la justice en Isère, Drôme et Hautes-Alpes. Et pour remercier le premier président pour sa disponibilité et la qualité de son accueil, Robert Ducos lui a remis la médaille de la SMLH, au nom de Dominique Vidal, le président de la section 38 de la SMLH, absent suite à une annulation de dernière minute.

Et c’est au restaurant que nous avons pu poursuivre les échanges avec Catherine Lanza-Perret, dans la bonne humeur et la convivialité.

Un grand merci à elle pour avoir permis la réalisation de ce projet.